La déclaration a été faite par Assoa Adou « À la mi-mars de cette année, il sera ici avec nous », devant des dizaines de cadres du parti galvanisés. Mais certains partisans comme le secrétaire général du Front populaire ivoirien (FPI), pro-Gbagbo reproche tout de même au gouvernement ivoirien de faire durer le processus. Cette annonce serait la conséquence d’un échange téléphonique entre Assoa Adou l’ancien président ce mercredi matin échange au cours duquel Laurent Gbagbo aurait justement précisé ce retour aux cadres du parti, réunis à l’occasion de la création d’un comité national d’accueil. Etaient présents outre Assoa Adou, secrétaire général du Front populaire ivoirien, Pierre Pinto ainsi que d’autres membres.
Ce n’est pas la première fois que Laurent Gbagbo est annoncé dans son pays. En décembre 2020 Il avait reçu ses passeports pour cet éventuel retour qui fait l’objet de négociations entre ses partisans et le gouvernement depuis le mois de novembre. Un retour qui est déjà la cause de l’impatience de ses partisans depuis quelques jours. Ces partisans pointent du doigt les lenteurs du processus. Et pour certains, cette situation est en partie la résultante de L’évacuation, en France, du Premier ministre Hamed Bakayoko pour raisons sanitaires la semaine dernière.
Le retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire pourrait être acté une fois que l’arrêt d’appel aura été rendu par la CPI. Ses partisans ont raison d’évoquer le mois de Mars, car c’est le délai de rigueur pour la décision de ladite cour, qui devra soit confirmer l’acquittement et donc le retour de Laurent Gbagbo, soit l’annulation de cet acquittement, synonyme de l’annulation de son retour.