Cet événement qui est rendu à la deuxième édition numérique se déroule jusqu’au 18 avril. L’on y annonce une centaine de films de plus de 30 pays d’Afrique et des Caraïbes.
A travers ce grand rendez-vous, c’est une autre image de l’Afrique qui est mise à l’évidence depuis 37 ans. Lors de la cérémonie d’ouverture en ligne, Gérard Le Chêne, PDG international de Vues d’Afrique, a affirmé que le festival « a bouffé du lion » pour assurer cette 37e édition malgré la pandémie.
Un prix au service de l’égalité
Pour la première fois de l’histoire de l’organisation de »vues d’Afrique » un prix au service de l’égalité entre les femmes et les hommes sera décerné. L’événement a pour marraine cette année la journaliste et militante congolaise et panafricaine Maud-Salomé Ekila.
Vues d’Afrique prévoit cette année des rencontres avec des femmes remarquables, briser les tabous, alerter sur la violence conjugale et aussi offrir l’occasion d’ une prise de conscience cruciale.
Suite à la pandémie de Covid-19, l’année dernière, les organisateurs avaient courageusement transformé la rupture culturelle provoquée par le coronavirus en succès populaire avec un festival numérique très apprécié par le public, une opportunité offerte par cette pandémie qui finalement est un mal pour un bien dans certains domaines.
Pour cette édition, le premier film venu de la Namibie est « Terre des braves » qui évoque les aventures d’une policière à la poursuite d’un tueur. C’est un thriller réalisé par Tim Huebschle qui fait partie des onze longs métrages en compétition provenant aussi de l’Algérie, du Cameroun, du Maroc, du Mozambique…
Entre autres films en compétition, Mofiala, un film d’animation togolais réalisé par Boris Kpadenou. Ce métrage parle d’une histoire d’un combat pour l’émancipation, mais aussi la lutte contre une épidémie mystérieuse. C’est justement Mofiala, jadis envoyée par sa mère, contre l’avis de son père, étudier en ville pour y étudier la bactériologie qui sera au front pour combattre cette maladie d’origine inconnue.
Le Festival Vues d’Afrique ne fonctionne pas en autarcie. Depuis sa creation il a gardé des relations étroites avec le Fespaco au Burkina Faso, le plus grand festival panafricain de cinéma au monde. Vues d’Afrique est sous le feu des projecteurs aujourd’hui après le report de la voix du cinéma africain.