« Incitation à la révolte, appel à une insurrection, troubles à l’ordre public, violences et voies de faits », sont les faits qui lui avaient été reprochés. la présidente de l’ONG Alternative citoyenne ivoirienne (ACI) avait été arrêtée en août 2020 et incarcérée à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca).
Sa remise en liberté provisoire a été annoncée dans la nuit du mardi à mercredi par son avocat. « Il lui est reproché d’avoir lancé un appel pour une marche pacifique, pourtant consacrée par la Constitution (…) Elle n’aurait pas dû aller en prison pour cela«.
Ce dernier s’est toutefois estimé heureux de la liberté retrouvée par sa cliente, en compagnie de trois autres collaborateurs.
Des manifestations liées à l’annonce de la candidature à un troisième mandat du président Alassane Ouattara, interdites par le pouvoir, avaient dégénéré en violences pendant trois jours.
Le bilan avait fait état de six morts, une centaine de blessés, 1.500 déplacés internes, 69 personnes interpellées, ainsi que de nombreux dégâts matériels selon un bilan officiel.
Ces manifestations étaient l’œuvre de l’appel de l’opposition et d’organisations de la société civile dont ACI.