Docteure en chimie diplômée au Canada, l’entrepreneuse a ouvert son laboratoire et sa ligne de produits de beauté au Sénégal il y’a quelques années.
Dans ce laboratoire, elle veut former les futurs entrepreneurs et employés du secteur des cosmétiques et ainsi leur ouvrir les portes de plusieurs métiers comme le contrôle de qualité, le positionnement des marques, le conseil en parapharmacie ou la main d’œuvre de laboratoire.
« J’ai remarqué un manque de compétence et de main d’œuvre. C’est un problème de santé publique, car les personnes ont de bonnes idées mais manque de maîtrise et de connaissances » souligne la fondatrice.
Avant de rejoindre l’école Ndeye Aida élève apprentie à la Farifirma dit « Sur les marchés et dans les magasins, les produits ne sont pas bons pour des peaux noires et sont souvenirs depigmentés. Alors je faisais mes expériences à la maison pour moi même avec des produits locaux naturels » elle qui ambitionne de créer sa propre marque de cosmétiques pour les femmes noires et métissées.
Mylène Ndoye, autre apprentie de la dite école s’exprime « Nous avons au Sénégal et en Afrique toutes les matières premières nécessaires, il suffit de nous lancer » dit elle. La coiffeuse et visagiste depuis plus de 25 ans renchérit « Il est important d’avoir les compétences pour contrôler la qualité des produits locaux proposés à ses clients. Même les matières naturelles peuvent être allergiques ou dangereuses ».
Au total 120 apprentis seront accompagnés et encadrés pendant leur formation d’une durée de 6 mois.