Le site ouvert en 1968 était devenu un véritable « enfer écologique et sanitaire ».
Grâce au Promoged, la décharge va être saine et réhabilitée. Ce à l’aide d’une « installation d’une unité de tri et de compostage des déchets. »
Une source d’opportunités.
« La décharge cessera d’être une source de menace pour devenir une niche d’opportunités », dévoile Talla Gadiaga, maire de la commune de Malika.
L’État et les bailleurs ont lancé un programme de financement pour améliorer la salubrité publique. Et ce projet représente une première étape de ce vaste programme.
Ce projet à l’avenir devrait mettre sur pied 150 infrastructures dans 138 communes et pourrait également engendrer 3000 emplois.
« Le Promoged devra ainsi contribuer à l’éradication des décharges sauvages, néfastes pour l’environnement, la santé des populations, les activités économiques et l’attractivité de nos cités », indique le Président Macky Sall.
Un projet « d’un Sénégal
zéro déchet », estimé à un coût de 314 millions d’euros, soit 206 milliards de FCFA.
Il ne faudrait que lever les inquiétudes de l’ONG Wiego et de la Confédération nationale des travailleurs au Sénégal, sur la protection des 2000 employés de la décharge de Mbeubeuss.