Les deux missions ont été officiellement lancées lundi 18 octobre, à l’initiative du comité technique spécial présidé par l’ancien président du Tchad Goukouni Weddeye.
Un à un, les principaux groupes rebelles ont été reçus par les membres du comité technique. « Deux heures de discussions cordiales », font savoir les représentants du CCMSR, l’UFDD ou encore du Fact. Ils affirment que la délégation tchadienne est venue leur demander de participer au dialogue. Mais qu’aucune décision précipitée ne sera prise, disent-ils.
Les groupes politico-militaire notamment le Conseil de Commandement pour le Salut de la République (CCMSR) et le Front de la Nation pour la Démocratie et la Justice au Tchad (FNDJT), ont confirmé dans des communiqués séparés avoir rencontré le comité technique spécial à Paris.
Les deux mouvements rebelles ont indiqué qu’ils ont donné leur accord pour participer au dialogue national inclusif.
Le CCMSR et le FNDJT ont relevé que des conditions préalables en vue de leur participation au pré-dialogue, qui sera organisé dans les prochains jours dans un pays tiers, ont été posées lors de leur rencontre avec le comité technique.
Ces deux groupes rebelles ont laissé entendre que des conditions préalables en vue de leur participation au pré-dialogue qui sera organisé dans les prochains jours dans un pays tiers ont été posées lors de leur rencontre avec le comité technique.
La plupart des parties tchadiennes ont accepté de se joindre au dialogue national mais leurs attentes divergent sur la nature, le format et la portée qu’il prendra. Le dialogue devrait avoir lieu entre novembre et décembre 2021, et être suivi d’élections organisées entre juin et septembre 2022.
Les figures de l’opposition, les groupes armés et les représentants de la société civile appellent au dialogue depuis des décennies et espèrent qu’il jettera les bases de réformes profondes de l’État.
Pour plusieurs observateurs, le principal groupe armé, le FACT qui était à l’origine de l’offensive militaire qui a coûté la vie à Idriss Déby Itno n’a pas encore réagi à cet appel. Les militaires au pouvoir à N’djamena ont promis la tenue d’élections générales censées ramener les civils au pouvoir après 18 mois de transition.