La Politique, l’économie, la culture, le « coup de cœur » et l’Espoir sont cinq catégories qui étaient à pourvoir, mais deux ex-æquo se sont imposées pour la quatrième catégorie. La cérémonie de remise des prix a eu lieu palais Brongniart à Paris en France.
En dehors du prix de la Femme d’influence culturelle, quatre autres prix ont été décernés notamment le prix de la femme d’influence politique attribué à Chrysoula Zacharopoulou, députée européenne, coprésidente du Conseil des actionnaires de Covax, dont la mission est l’accès équitable aux vaccins anti-Covid-19 partout dans le monde. Le prix de la femme d’influence économique a quant à lui été remporté par Cécile Guillou, directrice générale exécutive de Franprix, un groupe Casino. Le prix de la femme d’influence « coup de cœur » a été attribué à deux lauréates ex-æquo, Linda Kebbab, Brigadier de Police et déléguée nationale du syndicat Unité SGP Police FO et Anne Soupa Théologienne, première femme candidate à la charge d’évêque et enfin le prix de la femme d’influence espoir décerné à Léa Moukanas, Cofondatrice et Présidente de l’association Aïda.
Voilà donc des femmes qui ont beaucoup touché et impressionné pendant l’année 2021 en terme de culture.
Cette édition a eu comme innovation, la création d’un « comité junior » pour choisir une femme d’influence « Espoir », âgée de 18 à 35 ans. « Nous avons voulu nous placer dans un esprit de transmission de nos valeurs », a souligné Patricia Chapelotte promotrice de cette distinction créée en 2014.
Le prix de la Femme d’influence culturelle 2021 met une fois encore au devant de la scène l’écrivaine camerounaise Djaïli Amadou Amal après son succès du Prix Goncourt des lycéens en 2020.
Une belle récompense pour la camerounaise qui ne cesse d’enfiler les distinctions ces derniers mois. Auteure du roman Les Impatientes, finaliste du prix Goncourt 2020 et lauréate du Prix Goncourt des lycéens la même année, la militante féministe née au Cameroun est désormais au sommet de son art.
En recevant cette distinction, Djaïli Amadou Amal a tenu à reconnaître l’importance de la littérature dans sa vie. « Le prix de la Femme d’Influence est très important pour moi… J’ai souffert tout ce qu’on peut souffrir… J’ai trouvé l’exutoire dans la littérature pour me sauver, sauver mes filles et les autres femmes pas le biais de Femmes du Sahel ».
Cependant il faut signaler que malgré la pléthore des écrivains que regorge le Cameroun, nombreux sont ceux qui restent encore dans l’ombre.ces derniers doivent travailler dur pour inverser la tendance.