Cette entreprise indique que son système entretenu par l’Intelligence Artificielle (IA) sert concrètement à la détection des braconniers mais aussi des animaux.
Il s’agit d’une solution qui tombe à point nommé, car il devient difficile et physiquement impossible d’être partout au même moment dans des parcs nationaux qui couvrent de vastes terres et qui détiennent des rangers.
« Ce mini-ordinateur télécharge les images de l’appareil photo et utilise ensuite l’intelligence artificielle pour classer automatiquement s’il y a un animal, un éléphant ou un humain sur la photo », explique l’ingénieur Thijs Suijten.
Selon lui, le système en question est constitué d’un piège photographique légèrement modifié dans le but de communiquer à distance avec le mini-ordinateur sus évoqué.
Par la suite, ce mini-ordinateur se sert d’un modern satellite pour transférer les informations via l’espace directement aux téléphones des rangers et ce en seulement quelques minutes.
Pour l’heure, les gardes forestiers se servent encore des pièges photographiques qui doivent subir une vérification en présentiel afin de consulter les enregistrements. Cette manière de travailler rend assez difficile la capacité à révéler ce qui se passe dans le parc en temps réel.
« Nous avons déployé le système au Gabon en 2021 et ce projet était principalement axé sur un conflit homme-faune ou plus précisément, un conflit homme-éléphant », a ajouté Thijs Suijten.
Cet ingénieur a profité pour rappeler que c’est en ce moment là que les éléphants se faufilent et pénètrent dans les plantations des agriculteurs locaux les détruisent et emportent sur leur passage les moyens de subsistance des populations locales. Ce qui explique à suffisance le conflit homme-éléphant.
Avec ce système, les gardes forestiers auront désormais l’œil sur toute l’étendue du parc, contrôlant les faits et gestes des espèces y vivantes, celà évitera des conflits entre la nature et son hôte plus précisément les animaux et les Hommes. Ainsi il ne reste qu’à renforcer la sécurité, révolutionner les barrières et les cages desdits animaux, recruter davantage de gardes forestiers et faire installer ce nouveau bijou dans les parcs en Afrique.