Le ‘’projet zéro’’ est attendu avant une réunion prévue à Nairobi. Le traité contre la pollution plastique devant être adopté en 2024.
Une décision prise par 175 nations à Paris. Cet instrument juridique contraignant permettra de lutter contre la pollution plastique.
« Il n’y a plus d’interventions sur ce point. Il en est ainsi décidé », a déclaré Gustavo Meza-Cuadra, Président du Comité intergouvernemental de négociation du forum.
Selon le Programme des Nations Unies pour l’environnement, les débris plastiques risquent chaque année des millions d’oiseaux de mer et mammifères marins. Chez l’homme, des morceaux microscopiques de plastique ont été détectés dans le sang, le lait maternel et le placenta.
« Nous voyons que la tendance est que d’ici 2050, il y aura plus de déchets plastiques que de poissons dans les océans. C’est pourquoi nous devons prendre des mesures internationales pour résoudre ce problème. Les efforts nationaux ne suffiront pas. C’est pourquoi nous avons besoin d’une interdiction internationale. Et plus elle sera rapide, mieux ce sera », a déclaré Camila Zepeda, négociatrice mexicaine.
En 2013, le gouvernement ivoirien avait décidé d’interdire la production, la commercialisation, la détention et l’utilisation des sachets plastiques. Mais la lenteur des procédures n’aident pas les organisations en charge de cette lutte.
Au Kenya c’est l’entreprise Ukwenza qui propose des évasions virtuelles aux élèves des écoles des zones défavorisées. Ses champs d’action : La pollution et le changement climatique.
« Lorsque vous réfléchissez à un problème aussi complexe que la pollution plastique, ou même le changement climatique, la question est généralement : Comment pouvons-nous faire en sorte que les enfants se soucient suffisamment du problème pour qu’ils agissent différemment ? C’est un véritable défi. C’est pourquoi la réalité virtuelle les aide à conceptualiser le problème. C’est une chose de dire « ne jetez pas de déchets », mais c’en est une autre de comprendre que si je jette une bouteille en plastique, elle finira dans l’océan Indien et affectera la vie marine, ce qui m’affectera ensuite parce que je veux manger ce poisson. Il est donc possible de créer une chaîne qui les aide à relier leur action à chaque chose qui se produit en cours de route », explique Njeri Ndonga, cofondateur et PDG d’Ukwenza VR.