Il y a dix ans à peine, l’artiste travaillait encore pour les pompes funèbres à Accra, tout en vendant ses tableaux dans les hôtels locaux. Jusqu’à ce qu’un bienfaiteur finance son inscription dans une école d’arts au Ghana, puis à Vienne, en Autriche, où il s’est depuis installé.
L’année 2020 s’achève sans doute sur de bonnes auxpices pour Amoako Boafo. Le Ghanéen fait parler de lui par sa créativité. L’un de ses tableaux drainé du beau monde en ce moment même chez Christie’s. Certains n’hésitent pas à débourser le million de dollars pour se l’en offrir. Amoako Boafo inspire déjà par son imagination et sa créativité la dernière collection printemps-été 2021 de Dior Hommes. Il est d’ailleurs en tête dans les ventes aux enchères, talonné par son compatriote El Anatsui.
Ce tableau qui fait de lui la révélation 2020 est un portrait de deux mètres de haut titré Baba Diop. C’est un homme tout de jaune vêtu regardant de face. Si ses vêtements sont brossés au pinceau, sa peau noire est quant à elle peinte avec les doigts, dans un mélange de brun, bleu, ocre, vert, et jaune safran. C’est ce style propre au Ghanéen qui lui a permis de se distinguer des autres.
Pourtant il y a dix ans à peine, l’artiste travaillait encore pour les pompes funèbres à Accra, tout en vendant ses tableaux dans les hôtels locaux. Son éclosion sonne quand un inconnu décide de financer son inscription dans une école d’arts au Ghana, puis à Vienne, en Autriche, où il s’est depuis installé.
L’an dernier il a été invité à exposer une série de ses fameux portraits peints au doigt à la célèbre foire Art Basel Miami. C’est là qu’il est révélé aux yeux du monde faisant par le fait même le bonheur des amateurs d’arts qui se les sont tous arrachés. C’était le début d’une bonne aventure qui deux mois plus tard, lui faisait gagner près d’un million de dollars après avoir vendu une de ses œuvres pour la première fois aux enchères.