C‘est une initiative qui vise l’amélioration de l’accès du continent africain aux technologies concernant la fabrication de médicaments, de vaccins et d’autres produits pharmaceutiques.
En effet, la BAD, qui assure le financement des projets favorisant la croissance économique et sociale du continent, déclare en toute certitude que cette fondation accordera la priorité aux technologies, aux produits et aux processus axés primordialement sur les maladies largement répandues en Afrique, sans oublier les pandémies actuelles et futures.
Bien plus, la fondation aura aussi pour mission de renforcer les entreprises pharmaceutiques locales, en leur permettant de s’engager dans des initiatives de production locale avec « l’apprentissage technologique systématique et la mise à niveau technologique » au niveau de l’usine.
Le taux d’importation de tous les médicaments dont l’Afrique a besoin est estimé à plus de 70%. Ce qui coûte 14 milliards de dollars par an. La fondation permettra de porter un coup de pouce majeur aux perspectives de santé d’un continent à travers des économies massives. La Fondation africaine pour la technologie pharmaceutique, va travailler en étroite collaboration avec la Commission de l’Union africaine, la Commission de l’Union Européenne, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Médecin Patent Pool et l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), entre autres, dans ses multiples efforts afin d’élever le secteur pharmaceutique sur le continent.
D’après l’OMC et l’OMS, la décision de créer la fondation arrive tardivement parce qu’elle vient soutenir la croissance du secteur pharmaceutique à travers l’Afrique. Selon le Dr Akinwumi Adesina, « L’Afrique doit disposer d’un système de défense sanitaire, qui doit inclure trois grands domaines : la refonte de l’industrie pharmaceutique africaine, le renforcement de la capacité de fabrication de vaccins en Afrique et la construction d’infrastructures de soins de santé de qualité en Afrique. L’Afrique ne peut plus sous-traiter la sécurité sanitaire de ses 1,3 milliard de citoyens à la bienveillance des autres ».
Par ailleurs, ladite fondation regorge de plusieurs principes qui la sous-tendent. Ainsi, ceux-ci stipulent que les sociétés pharmaceutiques africaines n’ont pas la capacité de prospection et de négociation, ni la bande passante nécessaires pour s’engager avec des sociétés pharmaceutiques mondiales, ce qui a propulsé la nécessité de créer une institution telle que celle-ci.
La Banque Africaine de Développement (BAD), pense qu’un secteur pharmaceutique florissant stimulera l’accès à des médicaments de qualité, ce qui développera les soins de santé et ainsi, stimulera la croissance économique.
Une telle initiative ne court pas les rues. Cette fois ci, l’Afrique bénéficie d’un soutien sanitaire incomparable. Désormais, les solutions en terme de médicaments seront plus facilement trouvées.