Ce carnaval est aussi connu sous le nom de « Tweede Nuwe Jaar’’, deuxième jour de l’An. Au menu des activités, un spectacle haut de gamme, admiré par des dizaines de milliers de personnes.
« Il y avait quelque chose qui manquait. Je pense que si vous comprenez l’aspect culturel significatif et l’importance de cet événement, vous comprendrez que nous devons célébrer notre passé et nous approprier notre avenir. Je pense que c’est pour cela que cet événement est si important. Les gens campent des jours à l’avance pour avoir des places au premier rang, pour le défilé, ce qui montre bien à quel point tout le monde est excité par son retour », explique Eddie Andrews, maire adjoint, ville du Cap.
Le carnaval des ménestrels du Cap est désormais considéré comme une célébration de la diversité culturelle du Cap. Il met en compétition le titre de meilleure troupe pour lequel les ménestrels s’affrontent pendant plusieurs semaines.
« J’ai rejoint le groupe et puis je me suis intéressé à jouer de la trompette. Ensuite, ma mère me l’a acheté et j’ai commencé à jouer dans les klops. Après six ans, j’ai commencé à étudier la musique et c’est là que tout est arrivé », a déclaré Seraj Allan, chef d’orchestre, Playaz inc.
Pour ce qui est de l’origine de cette fête, il faut remonter à l’époque coloniale, époque pendant laquelle les esclaves étaient autorisés à se détendre le lendemain du jour de l’An.
« La plupart des groupes sont enregistrés en tant qu’association et ONG et la quantité de dons que nous faisons pour avoir un ensemble est assez substantielle. Des gens n’ont pas de nourriture à la maison. Ils viendront donc parce que nous leur offrons un repas chaud, nous leur offrons des boissons, nous les emmenons dans différents endroits pour qu’ils puissent voir comment d’autres personnes vivent dans d’autres endroits », explique Raeed Gallant, directeur, groupe de ménestrels Playaz inc.
Le carnaval du Cap est donc de retour et c’est un grand bonheur pour la population qui se remet peu à peu des ravages du Covid-19.