Le forum de l’OEACP et de ClimSa rassemble plus de trois cent délégués d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) ainsi que des partenaires du programme intra-ACP climate services and Related Applications (ClimSa).
L’objectif principal de cette plateforme multipartite est de renforcer la collaboration entre les producteurs et les utilisateurs de services climatologiques pour luter contre le changement climatique en Afrique.
Le thème est entre autre : “Relier les ponts pour les services climatologiques : Faire progresser le dialogue avec les parties prenantes pour renforcer la résilience régionale dans les pays vulnérables”.
Financé par l’Union européenne, soutenu par la commission de l’Union africaine, le gouvernement du Seychelles, l’organisation des États d’Afrique, des Caraïbes pacifiques et l’organisation métropolitaine mondiale, le programme ClimSA épaule la mise en œuvre du cadre mondial pour le service de climatologie le CMSC en Afrique.
Il a pour mission d’améliorer la précision et l’accessibilité des informations météorologiques et climatiques pour la prise de décision, l’adaptation et l’atténuation des risques à tous les niveaux. Il contribue aussi à l’objectif horizon 2063 en Afrique, les objectifs de développement durable (ODD), l’accord de Paris sur les changements climatiques et d’autres cadres de développement mondiaux.
Harsen Nyambe Nyambe, directeur de l’environnement durable et de l’économie bleue à la commission de l’Union africaine a précisé durant le programme, l’importance des échanges entre les producteurs et les utilisateurs d’informations climatiques pour la construction des économies et des communautés résilientes au climat en Afrique.
Aussi, plusieurs sujets sont abordés au forum ClimSA 2023 notamment les services climatologiques, l’engagement des parties prenantes, les expériences de renforcement des capacités et de la contribution de ClimSA au renforcement de la résilience au changement climatique.
Le programme ClimSA par ses multiples moyens mis en jeu améliore les échanges consternant les conditions climatiques en Afrique.
Par Marguerite MAKON (Stagiaire)
