En effet, il est indéniable que le continent africain ne peut pas se soustraire à l’impact des difficultés économiques mondiales, surtout que l’Organisation des Nations Unies prédit que la croissance de la production mondiale va connaître une baisse remarquable de 1,9% en 2023 par rapport à 3,0 % en 2022. Soit un des taux de croissance les plus faibles durant les 10 dernières décennies.
« Les PME ancrent les économies des pays et contribuent à une croissance socio-économique inclusive. Dans les économies émergentes, les PME représentent 40 % du PIB et génèrent au moins 90 % des nouveaux emplois », explique Gerald Maithya.
Ce rapport de l’ONU sur l’Afrique qui stipule que la croissance économique freine avant le retour à la normale de la contraction engendrée par la pandémie à COVID-19, évoque entre autres les chaînes latérales qui sont attendues de la hausse des taux d’intérêt dans les économies de l’Afrique.
Le digital : Un nectar précieux.
« Les ramifications jouent également un rôle important dans la sécurisation de la livraison du dernier kilomètre des marchandises dans la chaîne d’approvisionnement. L’importance de l’infrastructure numérique ne peut être sous-estimée, parce que les statistiques montrent que 80 % des PME échouent au cours des cinq premières années d’exploitation », conclut Gerald Maithya.
La technologie du monde de demain qu’est le numérique (digital) est une option non négligeable pour le développement des entreprises et de l’économie d’une nation, d’un état ou d’un continent à l’avenir. L’Afrique qui est un continent ayant encore tout son potentiel et ses chances devrait maîtriser les tenants et aboutissants de cette technologie du futur. Mieux encore, commencer à s’en servir dans les secteurs d’activités où le système traditionnel n’a plus de réussite et dont l’innovation détient une place.