Étant donné qu’il s’agit d’un objectif qui doit s’arrimer avec le 12e Objectif de Développement Durable (ODD 12), la présence de certains acteurs reste primordiale à l’instar des : Fournisseurs de solutions de recyclage, dirigeants, ONG, chercheurs et des entreprises de gestion des déchets, tous venus des 04 coins du monde.
Ainsi, il est nécessaire de préciser que cet évènement, entreprend de remédier à la crise mondiale des déchets qui sévit, mais également à rechercher des solutions communes, écologiques et permanentes.
Les parties prenantes vont échanger lors des tables rondes autour de la numérisation, des pratiques de développement durable, des services de conseil, des services de financement, des technologies propres, des principes de l’économie circulaire, de la formation professionnelle et même de l’intégration des énergies renouvelables.
La suite du programme prévoit des ateliers et des possibilités de réseautage pour examiner méthodiquement les technologies de pointe de gestion des déchets à l’exemple de la pyrolyse et de la digestion anaérobie (Procédés qui consistent à utiliser les déchets plastiques et organiques pour obtenir de l’énergie). De plus nous aurons droit à des sessions de présentation des projets innovateurs sur la gestion des déchets.
Les chiffres sur la pollution des déchets : Une sonnette d’alarme inquiétante pour les années à venir.
Les récentes prévisions du Programme pour les Établissements Humains (ONU – Habitat) démontrent que la production des déchets va atteindre 244 millions de tonnes par an d’ici 2025 en Afrique. Allant dans la même lancée, la Banque mondiale table sur une production triplée des déchets d’ici 2050 en Afrique Subsaharienne.
Depuis juin 2023, la quantité de plastiques dans les océans est estimée entre 75 et 199 millions de tonnes (Soit 85% des déchets océaniques) et 24 400 milliards de particules de micro-plastiques que l’on retrouve au dessus des océans.
En Afrique, il faut remonter en 2018 pour constater que 6,9 millions de tonnes de déchets plastiques proviennent des 17 pays côtiers d’Afrique de l’Ouest.
Ce premier forum mondial des déchets intervient donc à point nommé pour offrir un échange de connaissances, une possibilité de collaborer et d’innover dans le seul but de mettre fin aux difficultés liées à la gestion des déchets en Afrique.
Afrique – Monde : Les pays bons élèves en gestion des déchets.
En Afrique, le Rwanda grâce à une bonne pratique de l’écologie est devenu le pays le plus propre du continent et ce depuis février 2023. Sa capitale Kigali est considérée comme un paradis vert. Le Kénya ancien leader en terme de propreté en Afrique, est l’actuel 2e du continent par le biais de sa ville Nairobi.
Du côté du monde, l’Allemagne est le pays le plus propre depuis juin 2023 avec un taux de recyclage de 71,1%.
Déchets : Les maladies au porte des Hommes.
Les déchets représentent un énorme danger pour l’Homme. Qu’ils soient déversés dans les océans pour être ensuite consommés via les produits de la mer, qu’ils soient plastiques ou gazeux, d’une façon où d’une autre, ceux-ci achèvent leur course dans l’organisme humain, causant certaines maladies. Il s’agit des allergies comme l’asthme, la conjonctivite ou encore la rhinite ; des problèmes respiratoires et ceux gastro-intestinaux à l’exemple des vomissements, diarrhée voire des nausées, etc.
Quelques pratiques qui sauvent.
Pour réduire la pollution des déchets en Afrique et dans le monde il est important d’adopter des gestes qui sauvent. Nous pouvons par exemple : Mieux recycler les déchets, être prudent avec les déchets à risque élevé, faire du compost avec les déchets issus de la cuisine, diminuer notre consommation en papier, se servir des déchets du jardin, réduire les emballages, interdire les produits jetables et pourquoi pas penser aux produits réemployables.
La pollution est de plus en plus au centre des débats de nos jours. L’Afrique et le reste du monde se doivent de s’entretenir et s’entraider pour arriver à des solutions efficaces, écologiques et permanentes pour un monde plus propre. L’Afrique par le biais de l’Algérie lance ainsi une initiative mondiale qui pourrait être le premier pas vers un paradis mondial vert.