Il y avait à l’ordre du jour des travaux du comité des experts de la conférence interafricaine des marchés d’assurance, l’arrimage à la digitalisation conscient du faible taux de pénétration moyenne mondiale de l’assurance qui est de 7 %.
Ledit projet vient en appui à une version expérimentale développée en interne par la CIMA, un module complémentaire de la plateforme numérique de collecte des données des marchés (PFN) destiné au suivi de contrôle et au scoring des entreprises dédiées. Au regard des perspectives de développement du marché et des objectifs de modernisation de l’activité, le régulateur du secteur de l’assurance en Afrique centrale et de l’Ouest entend consolider les acquis de la phase pilote pour optimiser ladite solution technologique en vue de la digitalisation du processus de contrôle des compagnies d’assurances.
Le conseil des experts de la CIMA siège jusqu’au 10 décembre prochain. Les échanges portent prioritairement sur la problématique « s’arrimer à la digitalisation ou périr ». Les échanges doivent permettre de situer les enjeux de cette évolution technologique pour accroître l’activité. Parmi les leviers qui s’offrent à cet effet, on retrouve la dématérialisation des services d’assurances.
En dehors du sujet sus évoqué, le conseil compte aussi échanger à propos du budget de l’organisation pour l’année 2022 mais également sur l’examen des projets à réaliser dès le mois de Janvier prochain.
La question du règlement rapide des sinistres est aussi au cœur des travaux du conseil de la CIMA. Il s’agit de tout mettre en œuvre pour payer tous les services à temps. A ces propos les experts laissent entendre qu’il y a un projet de texte qui traite de l4acceleration rapide du règlement des sinistres. Pour ce faire, le comité entend par exemple proposer dans l’avenir une révision de délais de règlement des sinistres estimés longs jusqu’ici.
Une fois toutes ces questions examinées, elles seront soumises au comité des ministres de la CIMA pour approbation et validation
L’assurance porte de grands espoirs quant à l’impact qu’elle peut avoir sur les couches défavorisées qui n’ont pas accès aux services classiques. Pour le secrétaire général de la CIMA, Blaise Abel Ezo’o Engolo, « tout va dans le sens d’intégrer l’outil informatique dans les services à travers la dématérialisation. Cela est une préoccupation forte des assureurs comme ça l’était dans les autres métiers. Aujourd’hui, les assureurs doivent résolument s’arrimer, car, nous ne pouvons pas rester en marge de cette évolution ».