En effet, la demande de paiements électroniques dans le continent africain ne cesse d’accroître et engendre des changements remarquables ainsi que des progrès importants afin de promouvoir l’inclusion financière. Un secteur en pleine croissance rapide mais qui se heurte à certaines perturbations.
Ledit rapport intitulé « Réimaginer le modèle d’exploitation des paiements pour résister aux perturbations en Afrique », démontre que les volumes de paiements en Afrique ont connu une évolution significative durant ma dernière décennie. Il ajoute que le numérique qui est en plein essor sur le continent pourra gagner du terrain et s’imposer comme un moyen de paiement, le seul moyen actuel étant la monnaie en espèce.
Les causes des changements sur les paiements électroniques en Afrique.
Le BCG dans son rapport, n’a pas manqué de lister les trois raisons des ces changements. Nous avons entre autres : la découverte des nouvelles technologies de paiement comme les monnaies numériques issues des banques centrales (CBDC) et le compte à compte (A2A) ; l’arrivée de nouveaux concurrents de paiement en Afrique et enfin l’adoption perpétuelle et l’approfondissement des produits de l’argent mobile.
Le reptile connu sous le nom de « serpent » a de particulier le renouvellement de sa peau pour rayonner à nouveau. Si l’on s’en tient aux défis qui précèdent, il devient primordial que l’Afrique et plus précisément les banques africaines, suivent l’exemple de ce reptile pour innover leur paiements électroniques. Surtout qu’à l’heure actuelle, la clientèle est de plus en plus attirée et intéressée par des services innovants.