Réduire les disparités infrastructurelles dans l’enseignement supérieur entre les régions et faire intégrer à la fonction publique dans les jours à venir ces nombreux enseignants dont le seul souhait est de transmettre le savoir faire et le savoir vivre aux générations à venir. C’est l’objectif visé par cette initiative. Les textes administratifs et réglementaires sur la structuration de ces universités ont été diffusés sur les ondes du poste national cinq jour après le discours du président PAUL BIYA.
À cet effet, les populations des régions concernées n’ont pas manqué d’adresser leurs remerciements au président de la République qui a décidé de la création de 3 nouvelles universités d’Etat. Il s’agit des régions du Nord, du Sud et de l’Est.
Ainsi, le nombre total de ces établissements dans le pays s’élève à 11 soit une dans chaque région à l’exception de la région du centre qui en compte deux à savoir, l’université de Yaoundé I et l’université de Yaoundé II.
» Il n’est pas acceptable que certaines régions aient le sentiment d’être laissées sur le chemin tandis que d’autres progressent »
a expliqué le chef de l’État dans sa parution.
Les experts et les acteurs de l’éducation souhaitent que les nouvelles institutions soient spécialisées et alignées aux besoins des régions ciblées.
Bon à savoir, le gouvernement a doté progressivement ces trois régions en établissements d’enseignement supérieur. Le décret N°2018/005 du 08 janvier 2018 crée l’Ecole normale supérieure de Bertoua sous la tutelle de l’Université de Ngaoundéré.
Les régions de l’Est et du Sud disposent des annexes de la Faculté des sciences juridiques et politiques de l’Université de Yaoundé II Soa. Des structures déconcentrées établies en 2015 pour désengorger le campus principal de Soa en rapprochant l’université des étudiants.
A Sangmélima au Sud, il existe depuis le 21 décembre 2012, l’université inter-Etats Congo Cameroun. La création des trois dernières universités au Cameroun confirme qu’il s’agissait des signes avant-coureurs.
Mais après l’acte formel, le challenge de la construction effective des infrastructures est ouvert.