En dehors de défendre ses intérêts face à cette lutte qui concerne tous les continents, ce sera là l’opportunité idoine pour les délégués africains non seulement de mettre en évidence les menaces numériques sans cesse croissantes mais aussi de déterminer la manière de définir, d’enquêter voire de poursuivre ce qui est en fait appelé « crime sans frontières ».
Pourquoi la présence de l’Afrique est-elle primordiale ?
Par rapport aux autres continents, le continent africain est actuellement à la traîne concernant la capacité numérique d’une part, et d’autre part les personnes, les processus sans oublier la technologie qui définissent entre autre l’ère du numérique.
C’est ce qui ressort du rapport de l’Institut d’études de sécurité (ISS) qui vient éclaircir l’importance de la présence de l’Afrique à cette rencontre capitale.
Pourquoi cette réunion de New York en ce moment ?
Étant un exemple concret d’une « influence croissante de la cyberdiplomatie », la réunion de New York fait partie d’une série de forums dits multilatéraux et qui sont généralement dirigés par l’ONU. Plus encore ces forums sont animés par des résolutions concurrentes et font ainsi place à des discussions liées à la cybergouvernance, la capacité et la réponse voire la résilience.
Tout ceci ayant pour but d’avoir une idée sur la manière des États d’équilibrer la liberté d’information, la confidentialité, la sécurité dans ce monde numérique en croissance fulgurante.
Une rencontre qui vient une fois de plus montrer la place et l’importance du continent africain, un continent qui ne cesse de faire montre par son envie d’apprendre et son savoir faire qu’il est le cœur dont le monde a besoin.