Selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), le patient, âgé de plus de 65 ans, avait été en contact direct avec des oiseaux malades et morts dans une basse-cour. L’analyse génétique du virus a révélé qu’il s’agit de la même souche H5N1 détectée auparavant chez des individus dans l’État de Washington et au Canada. Toutefois, cette version diffère des souches présentes chez les volailles commerciales et les bovins aux États-Unis.
Une situation sous surveillance accrue
Les autorités sanitaires ont confirmé que le virus détecté présente des mutations inquiétantes, notamment une adaptation accrue aux voies respiratoires humaines. Bien que la transmission interhumaine reste rare, cette évolution augmente le risque de propagation et suscite une vigilance renforcée de la part des experts.
La grippe aviaire H5N1 a été identifiée pour la première fois en 1996, mais c’est depuis 2020 que son expansion s’est accélérée, touchant un grand nombre d’oiseaux et, de manière plus inhabituelle, des mammifères. Cette tendance, qui inclut des cas isolés chez l’homme, représente une menace croissante pour la santé publique.
Un risque mondial
Des cas similaires ont déjà été signalés dans d’autres régions du monde, notamment en Europe, où la grippe aviaire continue de se répandre dans les élevages. Récemment, un foyer a été détecté dans l’Eure, en France, mettant une nouvelle fois en lumière les défis liés à la prévention de la maladie.
Les experts craignent qu’un phénomène de mutation accrue ne rende le virus plus transmissible entre humains. Des efforts internationaux de surveillance et de contrôle sont en cours pour limiter la propagation et prévenir une éventuelle pandémie.