Les cours au départ dispensés uniquement en langue anglaise, sont depuis le début de cette semaine de l’an 2021, dispensés aussi en langue française.
L’anglais n’est plus la seule langue usitée pour cette formation.
En effet, il est donc possible de suivre les enseignements non seulement en français, mais aussi en arabe, en indonésien, en sinhala et en thaï. Ces cours sont réservés à la fois aux journalistes débutants et ceux expérimentés.
Pourquoi cette formation ?
Étant donné que toute initiative a un but, les enseignements de cette formation visent à donner aux journalistes participants, des connaissances, des aptitudes voire des techniques sur différents axes. A savoir : « la collecte des infomations dans l’univers numérique, la vérification dans le cadre de la couverture d’un événement, la couverture efficace de l’actualité dans les réseaux sociaux sans omettre le bien-être et la résilience ».
Quels enjeux?
Il est important de souligner que les multiples connaissances qui sont fournies au apprenants africains francophones, vont leur permettre entre autre de se doter des bases très solides en matière de « reportage et d’édition numérique ».
Ce n’est donc pas étonnant que les enjeux ici pour les géants Facebook et Reuters soient tout simplement la lutte contre la désinformation, la promotion de la connaissance médiatique mais également l’amélioration du journalisme.
Une initiative qui tombe à point nommé mais qui va contribuer non pas à éradiquer le phénomène de « fake news », mais à réduire ce dernier, afin de faire passer le message selon lequel il faudrait bien se former dans l’éthique du métier afin d’éviter la malformation qui conduit le plus souvent à la désinformation. Et comme le continent africain a son mot à dire et détient un potentiel remarquable, Facebook et Reuters ont trouvé juste de faire participer les journalistes du continent à cette formation.