Cette collecte se fera notamment par le suivi des rapports de contrôle et de scoring.
« Le suivi des sociétés doit se faire dans l’optique d’une amélioration durable du profil de risque de la société ou, à l’inverse, d’une minimisation de la période pré liquidation pour éviter de laisser sur le marché des compagnies d’assurance insolvables qui plombent le mécanisme de compensation entre assureurs pour les sinistres et recours automobile par exemple », indique la banque.
La BEAC indique que la plateforme numérique vient renforcer l’outil existant. Car, renseigne la Banque centrale, une évaluation du dispositif de supervision de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (Cima), réalisée en 2015, a recommandé des actions à mettre en œuvre en urgence pour se conformer aux exigences internationales, notamment le standard « 2.5 » de l’Association internationale des contrôleurs d’assurance.
Celui-ci stipule que les exigences réglementaires et les procédures de contrôle doivent être transparentes et claires, et accessibles au public.
Suivant cette recommandation, la Commission régionale de contrôle des assurances (CRCA) a adopté en décembre 2018 le guide des procédures de contrôle. Celui consacre l’approche de supervision basée sur les risques dont le point central est l’élaboration d’un classement des sociétés selon leur profil de risque.
Les prestataires intéressés ont jusqu’au 15 décembre 2021 pour manifester leur intérêt à la BEAC. Le consultant retenu devra fournir plusieurs modules tels que le positionnement des compagnies d’assurance sur la carte électronique, la lecture du résumé d’informations sur une compagnie d’assurance juste en survolant son icône sur la carte, la consultation des indicateurs de contrôle, le suivi de l’évolution des indicateurs de contrôle sur une période.