La sous-région s’est dotée d’un Programme économique régional, qui a pour objectif d’impulser la croissance dans la zone d’ici 2025. Il comprend 84 projets et le coût total du financement de 11 d’entre eux, présentés comme projets intégrateurs prioritaires, a donc été estimé à 4 milliards d’euros.
Il s’agit de moderniser les réseaux routiers reliant plusieurs pays de la CEMAC, de développer la production et l’interconnexion énergétique ou encore de développer la fibre optique. La sous-région est en effet très en retard concernant la vitesse des flux informatiques. Il devrait aussi y avoir la construction de ports secs pour désengorger les ports maritimes et raccourcir les délais dans les échanges commerciaux. Des projets qui vont faciliter et accélérer la libre circulation des biens et des services entre les pays.
Le financement des 11 projets se fera sous forme de prêts concessionnels, de dons et de partenariat public-privé. Les six pays de la CEMAC notamment le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la Centrafrique et le Tchad constituent aujourd’hui la sous-région la moins intégrée du continent, avec un taux de 17 % contre une moyenne de 40 % pour toute l’Afrique. Les travaux de cette table ronde étaient présidés par le président de la République du Congo Denis Sassou Nguesso.