C’est dans un communiqué paru ce jeudi 21 octobre que l’Etat du Mali a contesté l’information concernant l’ouverture des négociations d’avec les groupes terroristes. «Le gouvernement de la République du Mali a appris par voie de presse, l’annonce de négociations entre l’Etat du Mali et les leaders de groupes armés terroristes. Le gouvernement informe l’opinion publique nationale et internationale, qu’à ce jour, aucune organisation nationale ou internationale n’a été mandatée officiellement pour mener une telle activité », a indiqué le communiqué.
Par ailleurs, le gouvernement de transition rappelle qu’il tient compte des recommandations formulées lors du Dialogue National inclusif (DNI) et la Conférence d’entente nationale allant dans le sens des négociations entre tous les fils du pays afin de les réconcilier pour la stabilité du Mali.
Pour ne laisser place au doute dans les mémoires de ses citoyens, le gouvernement de Assimi Goïta, par le biais de ce communiqué n’a oublié de rassurer son peuple : «Lorsque le gouvernement de la République du Mali jugera opportun d’ouvrir des négociations avec des groupes armés de quelques nature que ce soit, le peuple malien sera informé par les cannaux appropriés».
Le processus du démenti est mis au point par le gouvernement malien. Cependant sur RFI, le président du Haut Conseil islamique du Mali avait déjà annoncé avoir été mandaté par le gouvernement pour ouvrir des discussions avec les groupes armés dirigés notamment des compatriotes maliens, Iyad Ag Ghaly et Amadou Koufa.