Le Fonds monétaire international vient à nouveau en aide à la République Centrafricaine. D’après le FMI, ce financement, à hauteur de 58 millions de dollars, été approuvé malgré des résultats contrastés. Le FMI a précisé que les objectifs fixés en matière de déficit budgétaire interne et de non-accumulation des arriérés extérieurs n’ont pas été atteints.
L’instance financière, par cette manœuvre, met en lumière la nécessité de réformer le secteur des carburants, une étape jugée « cruciale » pour assurer la stabilité macroéconomique. L’institution a déploré des prix à la pompe encore élevés, qu’elle attribue à des importations coûteuses et manquant de transparence.
Cette situation s’est accentuée après que la société camerounaise Neptune Oil a obtenu l’exclusivité des importations de carburant, à la suite du retrait de Total du territoire centrafricain.
Ce dossier a récemment été examiné par la commission économie de l’Assemblée nationale en fin mai. Le média indique également que le Parlement s’interroge sur les faibles recettes générées par la vente du don de 30 000 tonnes de carburant offert par la Russie.
L’institution internationale insiste sur la nécessité de renforcer le contrôle des dépenses publiques, dans un contexte marqué par la diminution de l’aide humanitaire et l’approche des échéances électorales.