Ledit programme a pour but de résoudre une partie du problème de changement climatique, et de mieux préparer les pays aux risques de pandémies futures. Les pays pauvres ont une place de choix dans cette vision qui entend leur octroyer des prêts, remboursables sur une période de 20 ans, avec une grâce de 10 ans et demi.
Cette expérience, qui est la toute première du genre pour un pays d’Afrique, aidera les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire, vulnérables « à relever les défis structurels à long terme tels que le changement climatique grâce à des financements à long terme et à faible coût », a déclaré le FMI.
Les pays africains sont peu pollueurs mais sont les premières victimes quant aux conséquences du changement climatique, lequel devient un enjeu de développement majeur pour ces pays. Il y a donc lieu de leur donner des moyens de préservation en la matière.
Aucun pays africain n’est épargné par le réchauffement climatique, une situation qui ne peut laisser le FMI indifférent. Manifestement donc l’institution de Breton Wood a pris le taureau par les cornes et c’est le Rwanda qui en est le premier pays africain à bénéficier d’une aide dans ce cadre.
Il n’y a pas que l’Afrique qui est concernée par cet appui. En Amérique, on compte deux pays, ayant également trouvé un accord avec le FMI pour en bénéficier. Il s’agit du Costa Rica et l’île de la Barbade.
Selon le FMI, le Rwanda dispose d’un bilan solide en termes de réformes économiques et est très avancé dans la mise en place d’une stratégie climat, occasion de soutenir les autorités locales dans leurs efforts de stabilisation macroéconomique question d’adaptation au changement climatique.
Les Rwandais demeurent confrontés à une inflation élevée, les prix alimentaires ayant progressé de 15,9% en août, mais ce pays est déterminé à atteindre une croissance de 6,8% pour 2022, malgré le contexte économique mondial compliqué.
Du 26 septembre au 7 octobre, un des responsables de l’équipe du FMI, en l’occurrence Haimanot Teferra, s’est rendue sur place et a fait un constat selon lequel « Le Rwanda reste vulnérable aux chocs extérieurs. Les prix de l’énergie et alimentaires élevés vont continuer à nourrir l’inflation et affaiblir ses réserves ».