La pandémie à Coronavirus n’a pas que sévit, elle a permis d’apprécier la grande valeur des données personnelles pour l’économie du monde d’une part, et d’autre part de souligner d’un trait rouge la vulnérabilité de ces données, aux abus et aux attaques.
Les gouvernements du monde entier sous forme de réponse, ont revus leurs lois et réglementations sur la confidentialité et la protection des données, afin de veiller à ce qu’elles soient correctement et parfaitement protégées.
En effet, ces avocats Africains, ont commenté le nouveau guide de Baker McKenzie consacré à la sécurité et la confidentialité des données en Afrique.
« L’Union africaine a adopté la Convention de l’Union africaine sur la cybersécurité et la protection des données personnelles » révèle Enid Baaba Dadzie, associée principale chez Kimathi & Partners au Ghana.
De façon claire, ladite convention incite vivement les États membres de l’Union africaine à reconnaître la nécessité d’une protection des infrastructures critiques de cyber et Technologies de l’Information et de la Communication, les données personnelles voire la libre circulation de l’information.
L’objectif de tout cela étant de permettre le développement d’un espace numérique crédible en Afrique. Convention qui jusqu’ici n’est pas entrée en vigueur du fait que quelques pays d’Afrique l’ont ratifié.
Pendant que certains pays africains mettent sur pied des lois et réglementations nationales pour la protection de ces données personnelles, d’autres traînent encore le pas.
« Lorsqu’on vient en aide à des personnes, il faut éviter de leur prendre leur dignité ». Si l’on part du principe de cet adage africain, il est nécessaire, voire primordial d’établir une haute protection des données personnelles des uns et des autres. Car il s’agit de leur intimité, leur dignité, qui parfois se retrouve par inconscience ou par manque de connaissance en la matière, sur les réseaux sociaux.