Cet espace permet aux acteurs dudit domaine d’échanger autour des solutions possibles pour propulser l’industrie financière africaine afin que celle-ci s’adapte aux diverses difficultés économiques majeures. Par la suite ce secteur pourra peaufiner davantage sa transformation et ce grâce à la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
Un secteur prometteur malgré les grands défis à relever.
Le secteur économique de l’Afrique peut bel et bien se transformer car en quelques années, le continent a non seulement réussi à se hisser au sommet et côtoyer les géants de l’industrie mondiale de l’économie numérique, mais aussi à construire un environnement prospère à la fintech.
Si le cap est maintenu, le continent pourra connaître une transformation numérique dite rapide et faire avancer son intégration économique. Néanmoins, fort reste à faire, car il faudrait encore résoudre l’équation des incertitudes et des difficultés liées à la scène internationale. Un cahier de charges très ambitieux doit être établi pour permettre au secteur de l’économie africaine d’être à la hauteur des grands défis qui pointent à l’horizon. Pour ce faire, ledit cahier de charges devra contenir des solutions innovantes pour résoudre la dépréciation des actifs, la rareté des capitaux, les risques de liquidité, ceux climatiques et ceux de la cybersécurité.
C’est quoi l’AFIS et quel est son objectif ?
Concrètement, l’AFIS est une plateforme qui favorise l’émergence d’un secteur panafricain des services financiers inclusifs, innovants voire modernes. Grâce à ce sommet annuel, l’Africa Financial Industry Summit veut rassembler les dirigeants et les acteurs du secteur économique, afin de trouver des solutions innovantes aux problématiques sus évoquées.
D’après Antoine Riboud : « L’innovation est une alliance entre recherche, marketing, instinct, imagination, produit et courage industriel. » Et lorsque nous parlons de la recherche et de l’imagination, cela renvoie à une réflexion mûrie. L’Afrique pourra ainsi faire appel à ses têtes pensantes, prendre le temps nécessaire et confectionner une feuille de route à la hauteur de ces défis. Surtout ne pas s’inquiéter du temps que cela prendra car « Le temps de la réflexion est une économie de temps. » Pour l’heure rendez-vous le 28 novembre pour poser la première pierre de ce gratte-ciel qu’est le secteur de l’économie en Afrique.