Faute de mauvaises récoltes, les acheteurs peinent à trouver ce qu’ils cherchent. Et il faut s’attendre à ce que cela dure dans un contexte généralisé de hausse des prix des céréales et des matières premières au niveau mondial.
Les conditions climatiques peu favorables, faites par rapport aux prévisions sur les changements climatiques ont entraîné des récoltes inférieures alors que la demande en céréales reste forte.
Comment expliquer cette hausse du prix du maïs par exemple? Plusieurs raisons : la dernière récolte a été perturbée par les intempéries. Les inondations ont abimé les champs. Résultat: les stocks des céréales sont bas.
L’accalmie climatique devrait être de courte durée. La nouvelle campagne agricole est par ailleurs, elle-même, perturbée par la météo. Cette fois c’est la sécheresse qui inquiète les producteurs qui du coup préfèrent étaler dans le temps la vente de leurs marchandises. Ce qui contribue à maintenir des prix élevés.
Cette année les commerçantes qui viennent se fournir en gros dans le marché d’Anié principal pourvoyeur de céréales vers le sud du pays où se trouve la capitale Lomé, sont toutes en lamentations.