Voilà une affaire qui démontre à suffire que dans nos prisons, on y retrouve des innocents qui payent malheureusement le prix des fautes des autres. Le cas Kamaha Homelle en est une démonstration suffisante.
Dans une des publications du lanceur d’alerte Boris Bertolt, la nommée Vanessa Kamaha Hornelle étudiante de l’école normale supérieure de Yaoundé et par ailleurs présidente de l’association des étudiants de la faculté des sciences de l’Université est citée comme étant le principal commanditaire du vol et de la vente de 25 ordinateurs PB HEV destinés aux étudiants. Aussi, à la suite, il annonce qu’elle a été interpellée le vendredi 5 février dernier et envoyé en exploitation au Sed. Dans un souci de connaitre la vérité, Afrik view a mené sa propre enquête. Et les informations reçus font état de ce que Vanessa Kamaha a été victime d’un coup monté.
Apres des recoupements une source proche du dossier nous informe qu’en réalité, elle n’a pas été arrêtée avec les ordinateurs. En effet d’après la source, cette affaire a pour principal instigateur le vice-président de l’association des étudiants de la faculté de sciences. Dans le fond, ce dernier avait dore et déjà commence cette sale besogne en vendant deux des 25 ordinateurs sans que Vanessa ne soit informe de la situation. Apres l’interpellation du receleur, il fut nommément cité.
Cependant lors qu’il fut question pour le vice-président de l’association des étudiants de reconnaitre les faits, il va dégager la responsabilité sur Vanessa Kamaha, qui visiblement très appréciée par ses camarades s’apprêtait à briguer un autre mandat à la présidence des étudiants, et pour donc salir sa réputation, quoi de mieux que de l’accuser de vol. le plus paradoxale dans l’histoire, c’est le fait qu’il demande à cette dernière d’accepter tous les faits qui lui sont reproches alors qu’ en vérité elle est innocente, puis que c’est le vice-président qui était détenteur des clés des bureaux dans lequel les ordinateurs étaient entreposées.
Donc, dans la réalité, il est clairement etabli que Vanessa n’a jamais été conduit au SED comme le dit Boris Bertolt dans sa fameuse publication. Par ailleurs, il ne s’est jamais agit de 25 ordinateurs mais plutôt de 15 ordinateurs selon notre source qui est très proche du dossier. C’est donc pour dire dans cette affaire, il est question de laver l’honneur de cette jeune fille qui ne doit pas porter les fautes des autres. Vivement que les véritables coupables, au premier rang desquels le vice-président de l’association des étudiants, soient interpellés pour cette affaire qui vient salir l’image d’une fille dont l’avenir était tout tracé et qui se retrouve malheureusement dans une histoire honteuse.