Le programme 100 Petits Ecrivains a totalement été lancé à Yaoundé ce Samedi 13 Mars 2021. Il s’agit d’un accompagnement continu des enfants de 6 à 14 ans à l’écriture et à l’expression, sur une période minimum d’un an, à travers des ateliers d’écriture et une immersion dans l’univers du livre et de la création.
Cette initiative qui se déroule en simultanée entre Yaoundé et Douala, met en partenariat l’Institut français du Cameroun et Le Boukarou Lounge, un Restaurant-Cabaret situé au cœur de la ville, en plein centre administratif.
La littérature jeunesse, la nouvelle littéraire, le conte, le roman, l’article de presse, les scénarios de films, telles sont parmi tant d’autre, les thématiques abordés avec les adolescents lors des ateliers d’écriture, organisées dans le cadre du Programme 100 Petits Ecrivains.
C’est un programme sur une année, composé de 10 ateliers d’écritures, 04 visites de sites, des rencontres avec les acteurs du secteur du livre, des échanges culturels avec d’autres pays, la réalisation par les apprenants d’un projet collectif et d’un projet individuel, et du coaching personnalisé.
Les premiers ateliers du Programme 100 Petits Ecrivains ont eu lieu aux bois Ste Anastasie sur la thématique « Parle-moi de toi ». C’était un carton plein pour le Cycle A (6-8ans), et le cycle B (9-11 ans), qui se sont tenus respectivement en matinée et en soirée.
Un joli moment de détente et de partage autour de la lecture, de l’écriture et des activités de team-building selon Armelle Touko, la fondatrice des éditions Adinkra. « C’est pour moi, non seulement un bonheur immense, mais aussi une fierté absolue, de dérouler ce programme qui a été conçu de bout en bout par nous-mêmes, tenant compte de notre identité, de nos réalités, de nos rêves et de nos aspirations ».
»Un rêve devenu réalité »
Cette initiative est en effet le couronnement des aspirations de la fondatrice des éditions Adinkra, nourries depuis l’enfance. « La petite fille que j’ai été, a toujours aimé lire des livres, bien qu’issue d’une famille modeste, elle a eu la chance d’avoir toujours eu sur son chemin des contenus à dévorer, qu’il s’agisse de la chronique « Takala et Muyenga sur le trottoir » qui paraissait dans le journal Challenge Hebdo (Qui a depuis lors disparu de l’univers de la presse), qu’il s’agisse des morceaux choisis d’histoires lus et relus dans le livre scolaire « Mon livre unique de Français », qu’il s’agisse des collections Martines, les contes du coffret magique, le Club des 5».
Tout le monde devrait avoir le choix et l’opportunité de lire, d’écrire, de s’exprimer et de s’imprimer, mais Armelle Touko reconnait que ce n’est malheureusement pas le cas, car tout le monde n’ayant pas les mêmes chances d’exposition aux outils et facteurs favorisants.
Elle espère ainsi, donner l’opportunité à une poignée d’enfants de le faire, tout en étant honorée et flattée par l’accueil et l’adhésion que le programme reçoit déjà.