Plusieurs séminaires ont déjà commencé à Abidjan à l’instar d’un colloque tenu jeudi 22 Avril 2021 avant même l’inauguration de cette académie, prévue dans les semaines qui viennent
La mort d’Idriss Déby entrainera sans doute de lourdes conséquences autant pour le Tchad que pour beaucoup d’autres pays.
C’est le cas par exemple de a Cote d’Ivoire qui bénéficiait déjà du secours d’un bataillon tchadien engagé au Sahel pour lutter contre les jihadistes. Un manque à gagner reconnu par Arthur Banga, chercheur, spécialiste des questions militaires.
« Pour l’instant, le système Déby persiste. Non seulement c’est son fils qui hérite, mais tous les alliés de Déby sont présents autour de lui, donc pour l’instant on pense qu’il n’y aura pas un retrait des troupes tchadiennes au sein de la coalition internationale. Ce qu’on peut craindre, c’est une persistance du conflit qui peut amener le Tchad à décrocher certains de ses éléments pour les consacrer à la défense de son intégrité territoriale. Donc je pense que pour l’instant, c’est plus dans le symbole, c’est plus dans le moral des troupes que l’on a une conséquence d’autant plus que les engagements du Tchad n’ont pas été remis en cause. »
En moins d’un an, la Côte d’Ivoire a été par deux fois la cible des jihadistes. Le pays a subi deux attaques contre des positions militaires à Kafolo, à la frontière burkinabè, en juin 2020 et mars 2021, ajouter à cela l’explosion les 1er et 12 avril 2021 de deux engins explosifs improvisés toujours autour de Kafolo.
C’est donc dire qu’Idriss Déby restera longtemps inoubliable.