La décision a été acceptée lors de la conférence de Paris pour soutenir le Soudan et le Sommet sur le financement des économies africaines. Cet argent va donc contribuer à couvrir une partie de la dette financière du Soudan auprès du Fonds monétaire international (FMI).
Le royaume d’Arabie saoudite a annoncé qu’il transférerait le compte dans les deux comptes d’urgence et de frais différés auprès du FMI, ajoutant que le roi Salman et le prince héritier Mohammed souhaitaient alléger le fardeau de la dette du Soudan.
Signalons que le pays, riche en ressources pétrolières et minières, croule sous une dette extérieure de 60 milliards de dollars soit environ plus de 49 milliards d’euros.
Au nom du prince héritier Mohammed ben Salmane, le ministre des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a déclaré que la subvention était une extension du soutien antérieur fourni par le royaume au Soudan.
Le Sommet sur le financement des économies africaines a réuni le ministre saoudien des Finances Mohammed Al-Jadaan ainsi que d’autres responsables saoudiens et se terminera mardi.
«Le royaume affirme sa position totale avec le gouvernement de transition pour restaurer la position naturelle du Soudan dans la communauté internationale», a rapporté lundi l’agence de presse saoudienne.
Le communiqué indiquait également que le royaume souhaitait «renforcer les investissements saoudiens au Soudan et le soutien du royaume à tous les secteurs qui permettraient de réaliser les aspirations du peuple soudanais vers de nouveaux progrès, prospérité et développement».
C’est donc finalement toute la communauté internationale qui se préoccupe de la dette soudanaise auprès de l’institution financière. 5 milliards de dollars de dette seront effacés par la France, 360 millions d’euros par l’Allemagne entre autres.
Un bol d’air financier au pays qui sans doute permettra de soutenir la transition démocratique de Khartoum.