En effet, durant cette visite qui a débuté le 28 janvier et s’est achevée le 29 janvier 2024, le président algérien, Chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune, a exprimé sa promptitude à soutenir les Soudanais. Le chef de l’armée soudanaise, Abdel Fattah al-Burhan, est depuis le 15 avril 2023, à la recherche de nouveaux alliés dans sa lutte contre les paramilitaires.
Le général al-Burhan, lors de la conférence de presse conjointe avec le président Tebboune, a affirmé que son État est victime d’un complot dont se rendent complices des partenaires internationaux et régionaux. Il a pour finir, remercié l’Algérie pour son soutien toujours prompt.
Le gouvernement d’Alger revient donc à la charge, après les mesures proposées au début de la crise (L’unification des efforts de l’Igad et de l’ONU pour une sortie de la crise) et cherche à faire valoir son potentiel de canalisation de crise.
Une délégation algérienne était d’ailleurs à Port Soudan pour envisager une possible tenue de conférence nationale patronnée par le groupe africain et l’ONU. L’Algérie, dans son jeu diplomatique basé sur des solutions internes, va une fois de plus tenter sa chance malgré l’ampleur conséquente du conflit.
Notons que l’Algérie siège actuellement au Conseil de sécurité de l’ONU et Ramtane Lamamra, son ancien chef de la diplomatie, est l’émissaire spécial des Nations unies à Khartoum.