Vaccinodrome, surnommé le smart par les médias locaux, vise à vacciner entre 3 000 et 4 000 personnes par jour.
Ouvert la semaine dernière, ce vaccinodrome connecté permet de numériser le parcours d’un patient depuis l’enregistrement jusqu’à la vaccination, en passant par un dépistage du Covid, avec un QR code à scanner à chaque étape.
Cela va permettre d' »accélérer la cadence de vaccination » avec la possibilité de vacciner jusqu’à 4.000 personnes par jour, a indiqué à l’AFP un représentant du ministère de la Santé, Mohamed Benchekroun.
Alors que la campagne de vaccination nationale a été élargie aux personnes de 20 ans ou plus, 15,3 millions ont déjà reçu la première dose du vaccin contre le Covid-19 et plus de 11 millions la deuxième dose dans ce pays du Maghreb de 36 millions d’habitants.
Ces objectifs sont la preuve selon laquelle les autorités marocaines voient le numérique comme un moyen d’accélérer le rythme des vaccinations. C’est d’autant plus clair quand on considère que la vaccination a été élargie aux bénéficiaires de plus de 20 ans.
Le centre utilise des capteurs intelligents pour surveiller les chaînes du froid des vaccins, la supervision générale et la gestion, et pour analyser les données médicales, environnementales et logistiques.
« La principale innovation ici au centre de vaccination d’Errhma est la numérisation des receveurs de vaccins grâce à la mise en place d’un système d’information complexe intégré au centre de vaccination lui-même, utilisant des PC, des tablettes, un scan de code QR à l’entrée et à la sortie », a commenté Mohamed Loughzel, agent du « vaccinodrome ».
Le royaume fait face à une nouvelle vague de contaminations au Covid-19 et de décès: au total, 701.325 cas, dont 10.404 décès, ont été comptabilisés depuis le début des dépistages en mars 2020, selon un bilan officiel.
Le taux d’occupation des lits de réanimation réservés aux patients atteints de Covid-19 frôle les 47%, d’après la même source.
La flambée de l’épidémie a poussé les autorités à élargir le couvre-feu nocturne et à restreindre les déplacements vers et depuis trois grandes villes du pays: Casablanca, Marrakech et Agadir.