Depuis son départ en avril 2019 sous la pression de l’armée et de la rue, »Bouter », comme l’appelaient familièrement les algériens, s’était retranché, dans la solitude, dans sa résidence médicalisée de Zara, à l’ouest d’Alger, alors que ses proches étaient poursuivis pour des accusations de corruption.
Son décès a été annoncé par un bandeau déroulant à la télévision nationale.
Né le 02 mars 1937, il a été omniprésent dans vie politique algérienne durant des décennies, mais devenu quasi invisible depuis son accident vasculaire cérébral en 2013. Sa dernière apparition à la télévision nationale était pour annoncer qu’il jetait l’éponge.
L’ex président décède laissant derrière lui un pays détruit, malgré qu’il est considéré comme l’artisan de la réconciliation nationale qui a permis de rétablir la paix en Algérie plongée dans la guerre civile depuis 1992, contre une guérilla islamique qui a fait quelque 200 000 morts en dix ans selon le bilan officiel.
La date de son enterrement n’a pas été annoncée.