Placé sous le thème « Cinémas d’Afrique et de la diaspora : nouveaux regards, nouveaux défis », il s’agit d’une édition particulière, qui a permis aux participants de mettre sur la table des débats, l’impact du Covid-19 sur leur industrie.
Un mal pour un bien.
En effet, la pandémie à covid-19 n’a pas fait que servir à fermer le cinéma et mettre un coup de frein à la production de ce dernier mais elle a aussi permis de nouvelles opportunités en faisant développer la vidéo à la demande (vod) et le streaming.
« Il y a seulement 5 ans dans la campagne burkinabè, les gens se réunissaient dans des cinémas de fortune dans une paillote ombragée avec des bancs ou des nattes au sol, un panneau solaire et un téléviseur. Aujourd’hui, un Burkinabè d’un quartier reculé de Ouagadougou dispose d’une télévision à la pointe de la technologie qui peut être connectée à Internet pour regarder des films », dévoile Moussa Sawadogo, délégué général du Fespaco.
L’intérêt est énorme.
Étant donné que les populations utilisent de plus en plus internet, il serait plus judicieux pour les différents acteurs de « capitaliser sur l’évolution du comportement des consommateurs ».
L’Afrique ne cesse de montrer sa valeur dans ce domaine du numérique, et grâce à une population considérablement connectée à internet, ce serait là l’occasion parfaite à saisir, et de développer enfin ce secteur prometteur.