Dans le but de préparer le sommet Union européenne-Union africaine (UE-UA), prévu les 17 et 18 février 2022, quelques chefs d’Etats africains se sont réunis sous la présidence de Charles Michel.
La rencontre a porté sur trois principaux points à savoir les préparatifs du sommet, les résultats attendus et les principaux thèmes et idées qui seront abordés par les dirigeants.
À l’issu de cette réunion, Sophie Wilmes, la cheffe de la diplomatie belge, n’a pas manqué de souligner l’importance de la relation entre l’Union européenne et l’Union africaine dans un message sur son compte Twitter.
« La relation UE-Afrique est une priorité clé. La Belgique et l’UE sont déterminées à porter notre partenariat au niveau supérieur »
Elle a indiqué s’être entretenue avec le président congolais (RDC), Félix Tshisekedi, président en exercice de l’UA, et avec Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA. Le président sénégalais, Macky Sall, qui prendra la présidence de l’UA pour la période 2022-2023, et le président rwandais, Paul Kagame, ont également participé à cette réunion de travail. Tandis que la France était représentée par le secrétaire d’Etat aux affaires européennes Clément Beaune.
Le dit sommet qui se tiendra à Bruxelles par Charles Michel réunira les dirigeants des Vingt-Sept et ceux des 55 membres de l’UA en présentiel, si les conditions sanitaires le permettent.
Il devrait aider à « définir les priorités clés pour les années à venir et pourrait fournir les orientations stratégiques et politiques pour les relations entre les deux continents », a précisé le responsable européen.
Des investissements devraient être annoncés lors de ce sommet, a-t-il ajouté sans plus de précisions. L’UE et l’UA veulent renforcer leur partenariat dans la réponse à la pandémie de Covid 19 et la relance économique.
« L’UE est désireuse d’apporter son soutien aux solutions et aux défis africains. Cela inclut le développement social et humain, la santé, l’éducation, la transition verte, l’accès à l’énergie durable, la transformation numérique et la création d’emplois » a souligné les sources.
L’aide au développement de l’UE sera utilisée comme un levier pour attirer les investissements du secteur privé afin de générer les fonds nécessaires pour soutenir des initiatives dans les infrastructures et les technologies vertes, essentielles à la transition écologique et à la transformation des économies africaines.