Visages de femmes.
C’est un film mythique réalisé par l’ivoirien Désire Ecaré. Ce film est sur le feu des projecteurs ce 23 février en France, avec la fête de sa ressortie en salles, ce en copie grandement restaurée.
Le film imaginaire, prend le soin de relater les trajectoires de 03 femmes en Côte d’Ivoire. Respectivement une villageoise, une apprentie de karaté et une entrepreneuse.
Pour rappel, ce produit de l’imaginaire a séduit le public et a reçu le « prix Fipresci de la critique internationale au Festival de Cannes », dans les années 1985.
Les œuvres restituées du Bénin.
Sous le titre « De la restitution à la révélation : trésors royaux et art contemporain du Bénin », le spectacle que procure l’ambition historique de l’exposition de l’Art du Bénin d’hier et d’aujourd’hui, est tout simplement fantastique. Les 26 trésors royaux récemment restitués par le Musée du Quai Branly, sont présentés du 19 février jusqu’au 22 mai à Cotonou, au Palais de la Marina, au Bénin.
En dehors des 26 œuvres, une centaine d’œuvres de 34 artistes contemporains du pays et de sa diaspora, sont présentées à travers un parcours muséal de plus de 2 000 mètres ². Un spectacle inédit et historique, qui en laisse plein la vue aux visiteurs.
Le Festival Black History Arts.
Si vous êtes un adepte de la culture et de l’art du beau, le Festival Black History Arts au Gabon, permet de revenir sur l’histoire des cultures et arts noirs. L’événement rendu à sa 2ème édition cette année, est placé sous le thème « Nègre avec attitude ». La marraine de cette édition est Justine Mintsa, romancière gabonaise très réputée.
L’objectif est clair, donner « une place à la valeur de l’art en établissant un lien historique pour la préservation de la culture noire ». A cet effet, une exposition artistique, peaufinée par le graphiste Corailking et la photographe Marilyn Mezui, a lieu depuis le 1er février et ce jusqu’au 28, au Musée national des Arts, Rites et Traditions du pays.
Le Salon international du livre du Caire.
La 53ème édition du Salon international du livre du Caire placée sous le thème « Identité égyptienne : culture et avenir », a eu lieu du 1er au 7 février. Il a connu la participation de 1 063 éditeurs venus de 51 pays, et a accueilli plus de 02 millions de visiteurs.
L’amour dans la société orientale pour Slimen Elkamel.
L’artiste tunisien, Slimen Elkame, « pétri du récit populaire et de l’imaginaire rural », fait une exposition à cœur ouvert depuis le 04 février jusqu’au 07 mars 2022, dans 03 lieux parisiens : l’Institut du Monde Arabe (IMA) et aux galeries La Lande et Nouchine Pehlavan. Celle qui pense qu’« à chaque histoire, son histoire, son corps et son être propre », présente en ce moment un rendez-vous prometteur jusqu’aux dernières heures.
Autres rendez-vous culturels.
La 18e édition de Ségou’Art, le Festival sur le Niger, a ouvert ses portes du 1er au 6 février à Ségou, au Mali. Placée sous le thème « Arts & Maaya : quelle citoyenneté pour l’Afrique ? ». Cette édition n’a pas manqué de présenter au public un salon d’art contemporain, une foire de Ségou, théâtre, danse, ateliers, master class, conférences et des concerts géants sur les berges du fleuve Niger.
Du côté du Burundi, la 5ème édition du festival de théâtre Buja Sans Tabou a eu lieu du 7 au 13 février. Parmi les artistes invités, pour revisiter l’histoire du pays au prisme d’un rituel national ancien, interdit en 1929 par l’administration belge, Dorcy Rugamba du Rwanda et Consolate Sipérius du Burundi et de la Belgique.
La Berlinale, le Festival international du film de Berlin a ouvert ses portes du 10 au 20 février en présentiel. Cette édition, a connu le passage de plusieurs films du continent africain à savoir du Nigeria, de l’Afrique du Sud, du Kenya, du Soudan, du Rwanda et même de l’Égypte.
Au Burkina Faso, Sambo Boly a présenté jusqu’au 12 février dernier à l’Institut français d’Ouagadougou son exposition « En quête d’identité ». L’artiste fait savoir que « l’identité de chacun d’entre nous est au cœur de toutes les thématiques ».
Sans oublier la chorégraphe kenyane Wanjiru Kamuyu, qui nous a fait revivre en image le 1er février dernier, l’An Immigrant Story, une histoire d’immigrante dans le cadre du festival Faits d’hiver, à l’Espace 1789, à Saint-Ouen.
L’Afrique est ainsi un recueil vaste d’événements culturels dignes d’elle. Comme quoi, la Culture est tout ce qui reste à l’Africain, lorsqu’il a tout perdu. Un appel à tout simplement faire ce que Marcien TOWA appelle « tricher le secret de l’occident ». Cette Culture, serait donc la fondation sur laquelle devrait s’appuyer l’Afrique pour amorcer de façon impressionnante, le processus du développement tant recherché.