Le communiqué explique que les entreprises publiques seront impliquées dans l’importation du riz, et bien d’autres produits de première nécessité qui sont relativement raréfiés sur le marché gabonais au cours des dernières semaines, ce qui a contribué à la hausse du coût de la vie.
Les autorités gabonaises avaient précédemment supprimé les taxes et les droits de douane sur les importations des produits de première nécessité, afin de résoudre les problèmes liés au coût de la vie.
Les Gabonais souffrent de la flambée des prix des produits sur le marché, à l’instar du prix de l’essence évalué à 900 francs CFA le litre au lieu de 605 francs CFA par le passé. L’État gabonais consacre ainsi une lourde enveloppe pour éviter une flambée de ses prix à la pompe, comme l’explique madame le Premier ministre Rose Christiane Ossouka Raponda.
« Aujourd’hui, l’État subventionne le prix du carburant à la pompe. Nous sommes à près de 47 milliards de francs CFA que l’État subventionne dans le cadre des prix à la pompe, justement ».
Ces difficultés sont en grande partie dues à l’incapacité de la SOGARA à satisfaire la demande nationale, d’où l’importation massive des produits pétroliers. Cette société achète son pétrole brut au prix du marché international.
Outre le pétrole, le Gabon subventionne aussi les denrées alimentaires comme la farine. « L’État est contraint de subventionner la farine à des niveaux très élevés. Nous essayons de faire le juste milieu pour que les conséquences sur l’économie gabonaise n’annihilent pas le pouvoir d’achat des ménages. »
Plusieurs informations signalent que le Gabon engrange d’importantes recettes suite à la flambée des cours de l’or noir, ce qui permet aux autorités de faire face à la crise généralisée.
Stabiliser ces prix est un impératif pour le Gabon afin d’éviter les remous sociaux à un an de la prochaine élection présidentielle.