Ce projet est une initiative du laboratoire pharmaceutique allemand BioNTech. L’usine sera la première de trois prévues sur le continent africain, notamment au Sénégal et en Afrique du Sud.
Il est question pour « BioNTech de rechercher et développer des vaccins et des médicaments à l’effet de prévenir le paludisme, la tuberculose et le VIH. Il s’agit des maladies qui sont les principales causes de mortalité sur le continent africain. « Nous nous sommes associés à la Fondation Bill et Melinda Gates pour développer les vaccins contre la tuberculose et le VIH et nous développons des vaccins contre le paludisme », a expliqué Ugur Sahin, PDG de BioNTech.
Selon plusieurs sources d’information, la production va concerner non seulement des vaccins contre le Covid mais aussi et surtout des traitements pionniers actuellement en phase de développement contre le paludisme, la tuberculose et le VIH. Ces trois maladies sont les plus en vue en Afrique en terme de dangerosité car ce sont elles qui font des ravages dans ce continent.
La bonne nouvelle est que les essais sur l’homme d’un vaccin antipaludique BioNTech utilisant la technologie de l’ARNm devraient commencer fin 2022, reste donc à respecter ce délais.
» Le Rwanda soutient pleinement l’engagement de BioNTech à alimenter cette usine entièrement avec de l’énergie verte, et nous travaillerons en étroite collaboration pour y parvenir. « , a promis Paul Kagamé, le président rwandais.
En rappel, l’Afrique est le continent le moins vacciné au monde contre le Covid-19, avec moins de 20% de ses 1,2 milliard d’habitants ayant reçu deux doses de vaccin. La pandémie a révélé l’énorme dépendance de l’Afrique aux vaccins importés et son retard technologique par rapport à l’Europe, à la Chine et aux États-Unis. « La meilleure façon de lutter contre les inégalités est de mettre les outils entre les mains de ceux qui en ont le plus besoin », a affirmé Tedros Adhanom Ghebreyesus chef de l’Organisation mondiale de la santé.