« Les produits alimentaires de base et intrants agro-pastoraux et halieutiques (…) bénéficient de l’exonération du droit de douane, de la redevance informatique et de la taxe sur la valeur ajoutée », indique la circulaire signée du ministre de l’Economie et des finances Jean-Baptiste Ondaye.
Le blé, l’huile végétale raffinée, les viandes et abats domestiques congelés, les poissons de mer congelés, les poissons salés, le riz, le lait en poudre, les engrais, des aliments pour bétail, des semences entre autres sont dans le viseur du gouvernement et c’est le directeur général des douanes qui a été chargé de l’application de la circulaire.
Le Congo détient un important potentiel agricole, entre 10 à 12 millions d’hectares de terres arables. Cependant, ce pays dépend largement des importations des denrées alimentaires qui coûtent officiellement 500 à 700 milliards de FCFA (760 millions à plus de 1 milliard d’euros) par an.
« Cette circulaire fait partie des actes que nous attendions pour commencer à percevoir les effets positifs du plan de résilience », a salué Mermans Babounga, de l’Observatoire congolais des droits des consommateurs. « Nous ne disons pas que c’est suffisant. Nous exhortons le gouvernement à faire autant pour l’exonération des frais de péage des véhicules qui transportent les produits vivriers ».
La vie est de plus en plus chère ces derniers temps au Congo ce qui amène le gouvernement à réfléchir pour trouver des solutions palliatives. C’est ce qui explique la mise en place de ce « plan de résilience » qui permet de faire face à la flambée des prix des produits de première nécessité.
Au Congo comme dans plusieurs autres pays dans le monde, les hausses des prix sont souvent attribuées à la crise entre la Russie et l’Ukraine. Le Congo dépend des importations, mais les consommateurs constatent aussi une augmentation des prix des produits locaux.
Entre le port maritime de Pointe-Noire et Brazzaville, la route nationale 1 compte sept postes de péage sur un peu plus de 500 kilomètres. Les usagers jugent trop élevées les taxes payées à ces postes de péage.