C’est un accord au terme duquel, cinq millions de Nigérians devraient être formés par le géant américain du numérique. Sur le viseur de cette formation, 6500 développeurs, 1700 maîtres-formateurs, 200 000 étudiants. Il est aussi question de familiariser un million de chômeurs nigérians aux outils du numérique.
L’on ignore encore les détails et en particulier la durée d’engagement de Microsoft au Nigeria certes, mais le pays ouest-africain n’a pas été choisi au hasard, selon Anselme Akeko, responsable éditorial de CIO Mag Online.
« Le Nigeria est quand même un écosystème numérique très productif. C’est au parc technologique de Yabacon Valley que l’Afrique doit sa première « licorne » je fais allusion à Jumia -, sans oublier les autres start-up à fort potentiel, dans la logistique, dans la santé, etc… Et donc dans ce pays-là, c’est très important de mettre l’accent sur la formation », insiste-t-il.
Le journaliste spécialisé fait une analyse selon laquelle cela permettra une meilleure inclusion des citoyens et aussi une meilleure compétitivité des entreprises, et surtout, la résilience même de l’économie nigériane.
« À l’instar des économies émergentes, l’écosystème numérique du Nigeria fait face à des défis d’ordre sécuritaire qui prennent de l’ampleur, au fur et à mesure que les usages se multiplient autour du numérique ».
Signalons que les entreprises nigérianes ont pour les deux tiers d’entres elles augmenté de plus de 10% le budget qu’elles consacrent à la lutte contre la cybercriminalité puisqu’elles sont régulièrement soumises aux hackeurs, aux rançongiciels et au phishing.