Ils reviennent, auréolés d’une qualification historique en demi-finales de la Coupe du Monde. Du haut d’un bus dans le centre-ville, les joueurs, accompagnés par un cortège de policiers ont salué la foule, une foule dense, joyeuse, tous âges et milieux confondus, était massée en fin d’après-midi le long du parcours emprunté par l’autobus à impériale rouge où étaient perchés les hommes de Walid Regragui, de l’aéroport jusqu’aux avenues du centre de la capitale marocaine.
« Je suis venu fêter la belle histoire du Maroc en Coupe du Monde, et même si certaines décisions des arbitres n’ont pas été justes », a affirmé Adam Najah, 27 ans, un serveur de restaurant venu exprès de Meknès, à plus de 150 km de Rabat, pour « vivre ce jour historique ».
Patientant depuis des heures, de très nombreux supporteurs arboraient le drapeau frappé de l’étoile verte et les maillots écarlates du royaume chérifien.
Devant la gare, ils ont craqué des fumigènes et tiré des feux d’artifice, au milieu des clameurs répondant aux saluts des nouvelles vedettes et de Regragui.
Pendant que certains chantaient et dansaient, d’autres immortalisaient l’instant avec leurs téléphones.
Le Maroc est la première sélection arabe et africaine à avoir atteint ce niveau de compétition lors d’un mondial. L’équipe a terminé en tête du groupe qui comprenait la Croatie et la Belgique avant d’éliminer l’Espagne et le Portugal pour atteindre le dernier carré.
Ils ont perdu le barrage pour la troisième place samedi 2-1 contre la Croatie, vice-championne du monde 2018.
Après avoir été accueillis par des feux d’artifices et la joie des supporters habillés aux couleurs du drapeau marocain, les Lions de l’Atlas se sont dirigés vers le palais royal rejoints par leurs mères.
L’exploit du Maroc a fait des heureux jusqu’au sommet du royaume. La preuve, l’équipe a été reçue par le roi Mohammed VI « en reconnaissance de cet exploit historique ». Ce dernier a remis des récompenses au président de la fédération marocaine de football, à l’entraîneur de l’équipe et aux joueurs.