Vêtu d’un gilet jaune de sécurité, il a remis à la société allemande Deutsche ReGas la licence d’exploitation du terminal et ouvert symboliquement, devant la presse, une valve de gaz aux côtés de responsables de cette région du nord de l’Allemagne.
Le terminal sert à réceptionner et à transformer le gaz livré par navire sous forme liquide pour le retransformer en gaz. Il doit pouvoir « couvrir environ 5% de la demande » du pays, selon le groupe français TotalEnergies, qui a construit le terminal, en partenariat avec Deutsche ReGas.
C’est le deuxième terminal de GNL, ouvert en Allemagne, après l’inauguration de celui de Wilhemshaven, sur la mer du Nord, mi-décembre. Par cette inauguration, l’Allemagne est sur le point de mettre un terme à sa dépendance à l’égard des sources d’énergie russes.
Ces terminaux sont le résultat d’un effort visant à prévenir une pénurie d’énergie ajouté à cela, la réactivation temporaire d’anciennes centrales nucléaires.
Dans son discours d’inauguration, Olaf Scholz a déclaré que l’approvisionnement de l’Allemagne en gaz n’a pas été interrompu jusqu’aujourd’hui, durant la saison hivernale actuelle.
« Les approvisionnements en gaz ne sont pas compromis et nous pouvons les assurer partout en Allemagne, contrairement à ce que beaucoup craignaient depuis un certain temps », a-t-il ajouté.
Les autorités allemandes veulent assurer la poursuite des activités du secteur industriel face aux répercussions de la guerre russo-ukrainienne sur le dossier énergétique. Quelques jours après l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février, M. Scholz a annoncé que son gouvernement avait décidé de construire rapidement les premiers terminaux GNL.
Le chancelier allemand a salué la rapidité avec laquelle les premiers terminaux ont été construits et a déclaré qu’un navire spécial de regazéification nécessaire pour le troisième terminal allemand, à Brunsbüttel sur la côte de la mer du Nord, arrivera la semaine prochaine.