En effet, l’Union internationale des Télécommunications (UIT) avait fixé d’abord l’échéance aux pays africains en 2015 puis accordé une prolongation jusqu’en 2020. Voilà que L’ex-royaume de Dahomey est prêt seulement maintenant trois années après cette prolongation. Une grande cérémonie de lancement s’est tenue avec tous les acteurs du secteur sur le site de la TNT à Abomey-Calavi à la périphérie de Cotonou.
Il faut noter que la TNT s’est faite attendre au Bénin pour deux raisons : la première est la non finalisation dans les délais de l’approvisionnement et l’homologation des décodeurs ajouté à cela la deuxième raison, notamment la fiabilisation du réseau technique, une opération qui a été un peu plus longue que prévue.
Toutefois mieux vaut tard que jamais, le Bénin a basculé ce vendredi vers la télévision numérique terrestre (TNT) et le premier bouquet est composé de 12 chaînes de télévisions nationales gratuites reparties comme suit : 4 chaînes du service public et 8 privées, quatre de radio FM du service complètent l’offre et quatre chaînes de télévisions internationales ont été autorisées.
Le Bénin a construit une trentaine de sites TNT ce qui garantirait une couverture de 96 %, selon les prévisions. Un plan d’activation région par région est prévu pour la réception du signal. Mais pas de TNT dans les foyers sans le kit de réception. Il est composé de décodeurs et d’antenne et sera vendu entre 16 et 18.000 FCFA.
S’il est clair que la TNT est déjà là, il faut cependant signaler que le signal analogique ne va pas disparaître tout de suite. Il faudra encore du temps, question de bien roder la TNT.
Le montant des redevances à payer reste jusqu’à présent un secret gardé par les autorités. Ce qu’il faut déjà savoir c’est que ce montant ne sera pas le même pour les chaînes béninoises et les chaînes étrangères comme le révèlent certaines informations.
Les Béninois n’attendent plus que les contenus gagnant en qualité. Les professionnels leurs ont fait comprendre que la qualité supérieure de l’Image et du son est le domaine de prédilection de l’analogique.