L’Afrique du Sud, le Nigeria, l’Egypte et le Kenya apparaissent comme les figures de proue de cette croissance. Malgré les progrès fulgurants effectués par les startups fintechs africaines, un grand nombre des populations n’ont toujours pas accès aux services bancaires et au crédit.
Le transfert d’argent reste un défi et le coût d’envoi vers la région reste exorbitant au niveau mondial.
Néanmoins, les startups fintechs misent sur le fait de fournir aux africains des services bancaires via les smartphones qui s’étendent de plus en plus sur le territoire. Les services mobiles money tels que M-pasade, safaricom ont rendu l’accès plus simple aux services financiers pour les utilisateurs de téléphones basiques, facilitant les transferts mobiles à l’aide d’un numéro de téléphone.
Cependant, les fintechs africaines ont fait face à de nombreux défis suite au ralentissement mondial du capital-risque, entraînant une baisse des financements, et certaines startups ont dû licencier un grand nombre d’employés ou fermer certains produits.
Malgré tout, le rapport stipule que ces défis sont temporaires et croit en un potentiel développement du secteur.
Bien qu’il y ait des avancées plus tôt satisfaisantes telles que les améliorations réglementaires et l’open Banking, les fintechs africaines restent néanmoins confrontées à un grand nombre de défis.
L’environnement macroéconomique et la croissance économique lente dans les pays clés comme le Nigeria, l’Egypte et le Kenya pourraient entraver leur capacité à débloquer de la valeur au delà des paiements. Les fintechs font également face à la concurrence des firmes traditionnelles qui lancent des produits concurrents.
En outre, l’accès au capital est un autre défi car, la plupart des investissements pour les filiales africaines proviennent d’investisseurs étrangers qui pourraient resserrer leur cordon de bourse.
Tout de même, encourager la participation des investisseurs locaux pourrait s’avérer décisif pour la survie et le développement des fintechs en Afrique.