Elles devraient faire émerger un candidat de la société civile pour la prochaine présidentielle.
En effet, « cet engagement politique est la conséquence d’un constat celui de dire que notre engagement au sein de la société civile n’a pas permis ou ne permet pas malheureusement d’améliorer, changer la situation et d’améliorer les conditions de vie des Congolais et qu’il est important d’avoir un engagement politique parce que nous faisons face aujourd’hui à un programme sans ambitions de changement », affirme Floribert Anzulani.
Espoir Ngalukiye quant à lui, a quitté le mouvement citoyen Lucha et s’est présenté candidat aux législatives sous la bannière du parti de l’opposant Moise Katumbi ensemble pour la République.
Il affirme : « J’ai décidé de porter la fougue de cette équipe qui me porte et me rassemble. Je n’avais aucun pouvoir établi sur quoi que ce soit juste celui d’influencer. J’ai juste changer le fusil d’épaule. La politique nous permet de continuer ce combat dans l’institution et le plus gros avantage que nous avons est l’échec de la classe politique. Nous venons de la rue où nous avons réussi, à nous de relever le peuple ».
Par contre, pour ceux qui sont restés dans la lutte citoyenne comme Stewart Muhindo, militant de la Lucha (Lutte pour le changement) et chargé de l’information publique au CREDDHO (Centre de recherche sur l’environnement la démocratie et les droits de l’homme) pensent que la politique n’est pas une fin en soi.
« Le besoin de construire cette société civile forte et exigeante est toujours là explique t-il, et nous continuons à penser que c’est là la clé du changement : Si on a une population exigeante nous aurons obligatoirement des responsables politiques qui sont responsables et redevables ».
En somme les militants et plusieurs observateurs estiment ceux qui sont passés par la politique perdront sûrement leurs idéaux.