Une décision prise par le Rwanda Dévelopment Board dans le but de réduire le flux sonore dans les grandes rues de Kigali. Celle-ci aurait tout de même un impact sur les entreprises.
Certains redoutent la baisse massive du nombre d’employés, connaissant la masse de revenus que ce secteur peut engendrer sur l’économie du Rwanda.
Le secteur de l’hôtellerie ayant une place de choix dans l’économie rwandaise devrait ressentir les effets de cette réglementation.
« Tous les bars et restaurants devront s’arrimer à la nouvelle loi et je pense qu’il y a une raison à cela. C’est à nous chefs d’entreprises qu’il revient de trouver des solutions justes face au couvre-feu instauré par les autorités », explique un propriétaire de bar.
Une décision polémique.
Cette décision de couvre-feu impacte d’autres secteurs notamment celui du transport et plus précisément des chauffeurs de VTC et de taxis très sollicités à ces heures tardives de la nuit.
Avec l’obligation de mettre le moteur en arrêt après minuit, ils devront s’habituer à une baisse de clients et par conséquent une baisse de bénéfice.
C’est le cas de ce chauffeur qui exprime son inquiétude : « J’ai l’habitude de travailler tard dans la nuit et donc j’avais pour habitude de transporter 5 à 10 personnes chaque nuit. Maintenant, avec le couvre-feu instauré à l’égard des bars et restaurants et la concurrence entre chauffeurs pour les clients, ça devient difficile ».
Selon la police du Rwanda, plusieurs entreprises ont déjà violé cette loi entrée en vigueur le premier week-end de ce mois, s’exposant à des amandes et des pénalités allant de 80 à 400 dollars.