Cet accord a pour objectif principal de soutenir le renforcement des investissements dans les technologies à faibles émissions de carbone et résilientes au climat des pays africains.
Le but de cette collaboration est de permettre un déploiement technologique lié aux changements climatiques de par le continent et qui sera une main tendue vers les pays membres africains à l’identification et le développement des projets respectueux de l’environnement.
Le continent africain est l’une des zones les plus vulnérables au climat du monde. Et le rôle de cette collaboration est de soutenir les efforts d’atténuations et d’adaptation au changement climatique de la zone. Les domaines qui ont été prioritairement touchés par l’accord sont ceux de l’agriculture et de l’énergie, qui sont des secteurs essentiels pour le développement durable de l’Afrique.
Aussi, malgré les 4% d’émissions mondiales de carbone, l’Afrique est très exposée aux effets destructeurs du changement climatique.
Le changement climatique se révèle être une menace considérable dans le développement des performances économiques de l’Afrique. Ce qui serait un danger de réduction du PIB de la zone de 15% d’ici 2050, selon la banque africaine de développement.
Pour le soutien du développement résilient au climat et à la faible émission de carbone en Afrique, la BAD mobilise 13 milliards de dollars par le biais de sa fenêtre d’action climatique pour intensifier et lutter contre le changement climatique dans le continent.
La banque fournira des instruments pour l’assistance technique, un soutien à la préparation de projets, des financements confessionnels et une atténuation des risques pour relever les défis du changement climatique et garantir une transition énergétique équilibrée.
La collaboration entre la BAD et KEITTI vise à soutenir des actions transformatrices en matière d’atténuation et d’adaptation du changement climatique en Afrique.
Par Marguerite MAKON (Stagiaire)